Pour les aidants et leurs proches

Quand la mémoire flanche : comment repérer les premiers signes de la perte d’autonomie chez un proche ?

CL
Camille

Parce qu’on ne devient pas dépendant du jour au lendemain. Parce que souvent, les petits signes passent inaperçus. Parce qu’on aimerait juste se dire : "C’est l’âge, c’est normal." Et pourtant…

Chez Unaide, on rencontre tous les jours des familles qui nous disent : "Si j’avais su plus tôt..." "Je ne pensais pas que c’était un signe d’alerte." "Je croyais que c’était juste de la fatigue."

Alors aujourd’hui, on vous propose un article pas moralisateur pour deux sous, mais utile. Un petit guide des signaux faibles, ces petits détails qui veulent parfois dire beaucoup.

Ce qui doit vous mettre la puce à l’oreille

Pas besoin de chausser vos lunettes de détective privé, mais juste d’ouvrir l’œil et d’écouter ce que votre intuition vous souffle déjà. Voici quelques signaux qui, cumulés, doivent vous alerter :

Les oublis à répétition Ne plus se souvenir de rendez-vous importants, poser la même question dix fois, oublier d’avoir mangé… Ce n’est pas juste "être distrait", surtout si ce n’était pas son genre.

Des repas qui se décalent ou disparaissent Manger un yaourt à 17h, oublier de faire les courses, ou ne plus savoir comment faire cuire des pâtes. L’alimentation est un super baromètre de l’autonomie.

Des objets retrouvés au mauvais endroit Les clés dans le frigo, le téléphone dans une boîte à biscuits… Ça peut être anecdotique, ou le signe que le cerveau fatigue.

Une hygiène un peu négligée Même les personnes très coquettes peuvent, sans s’en rendre compte, espacer les douches, remettre les mêmes vêtements, oublier de se coiffer. Souvent lié à un début de confusion ou à une petite dépression masquée.

Une tendance à se refermer Moins d’appels, moins de visites demandées, moins d’envie de sortir. L’isolement social est à la fois une conséquence et un accélérateur de la perte d’autonomie.

Et au-delà des signes : les sentiments

Parce que ce n’est pas qu’une question de mémoire ou de gestes du quotidien. C’est aussi ce que vous ressentez en tant que proche :

  • Vous êtes plus inquiet qu’avant après chaque visite.

  • Vous vous posez des questions en silence, sans trop oser les formuler.

  • Vous sentez que quelque chose cloche, même si tout semble "aller".

Croyez-nous : votre ressenti a de la valeur. Il ne remplace pas un diagnostic, mais il peut (et doit) être le point de départ d’un accompagnement en douceur.

On ose en parler. À la personne concernée d’abord (avec bienveillance), puis à son médecin traitant, et pourquoi pas… à une structure comme la nôtre. On propose sans imposer. Un passage d’AVS une fois par semaine pour commencer ? Un portage de repas ? Une évaluation gratuite à domicile ? Il y a des options. On se rappelle qu’on n’est pas seul. Ni vous, ni votre proche.

Vieillir, ce n’est pas devenir un autre. C’est avancer avec d’autres repères, parfois un peu bancals, parfois toujours aussi solides. Chez Unaide, on est là pour remettre un peu d’équilibre là où ça tangue. Et pour vous dire, avec douceur mais sans détour : il n’est jamais trop tôt pour bien faire.

CL
Camille

Cela pourrait vous intéresser

Voici une sélection d'articles que nous vous propopons

Comment trouver l'aide à domicile parfaite pour mo...

Faire appel à une aide à domicile pour un proche peut être un cap complexe à franchir...

Comment obtenir le statut de proche aidant ?

Si vous vous occupez déjà régulièrement d’un proche, sachez qu’il vous est possible d...

L’importance de la mise en place du matériel médic...

Choisir de résider à domicile malgré l’âge ou le handicap, est possible, mais faites...